Le ministre Beenders appelle les administrations locales et les gestionnaires de voirie à aménager le plus efficacement possible les places de stationnement pour les personnes en situation de handicap

Le ministre des Personnes en situation de handicap, Rob Beenders, demande aux administrations locales de mieux aménager les places de stationnement pour les personnes en situation de handicap. La facilité de trouver une place de stationnement a un impact extrêmement positif sur la mobilité des personnes en situation de handicap. Mais l’aménagement d’une telle place de stationnement va au-delà d’un simple panneau de signalisation ou d’un pictogramme au sol.  

Il y a des règles qui définissent la manière d’aménager une place de stationnement. Mais elles relèvent des compétences de différentes autorités. Dans la pratique, il y a donc (littéralement) beaucoup d’obstacles à éliminer.  

La recherche d’un endroit approprié est une grande priorité, tout comme l’adaptation de cet espace de stationnement. Les personnes en situation de handicap peuvent avoir des besoins différents. Aujourd’hui, toutes les personnes qui ont un handicap physique ne peuvent pas utiliser ce genre de place réservée avec la même facilité.  

On peut distinguer deux groupes d’utilisateurs différents parmi les personnes en situation de handicap : 

  1. Le groupe des personnes qui sont transportées par quelqu’un d’autre
  2. Le groupe des personnes qui conduisent elles-mêmes un véhicule  

Il est important d’aménager les places de stationnement le plus efficacement possible afin que les deux groupes puissent stationner leur véhicule confortablement et en toute sécurité. C’est précisément le point qui pose problème : le groupe des personnes qui conduisent elles-mêmes leur véhicule a besoin de mesures supplémentaires. Et cela vaut spécifiquement pour les places de stationnement le long de la route.  

Les conducteurs et conductrices doivent donc descendre du véhicule du côté de la route. Mais les personnes en situation de handicap font adapter leur voiture à leurs besoins. De ce fait, les personnes en fauteuil roulant (électrique) doivent généralement sortir de leur voiture par le coffre. Il s’agit souvent d’une camionnette, qui est donc plus grande qu’une voiture classique. Mais pour pouvoir entrer et sortir du véhicule, il faut donc prévoir plus d’espace à l’arrière.  

Il est donc nécessaire de prévoir des places de stationnement plus grandes pour les personnes en situation de handicap. Si l’espace public le permet, idéalement, il est encore préférable d’aménager la place de stationnement en oblique ou perpendiculairement à l’axe de la bande de circulation et de faire en sorte qu’elle soit suffisamment large.  

C’est pour ce groupe-là que Rob Beenders, ministre des Personnes en situation de handicap, lance un appel aux administrations locales et aux gestionnaires de voirie :  

« De plus en plus de personnes en situation de handicap veulent vivre de la manière la plus indépendante possible, faire partie de la société autant que possible, et nous devons les soutenir dans cette démarche. La mobilité en fait partie. Ce groupe a besoin de places de stationnement plus larges, avec suffisamment d’espace pour pouvoir sortir du véhicule en fauteuil roulant électrique par le hayon arrière. J’invite les administrations locales et les gestionnaires de voirie à adapter les dimensions des places de stationnement pour personnes en situation de handicap en fonction de cette tendance croissante. Engagez le dialogue avec les intéressés et demandez-leur clairement quels sont leurs besoins. Utilisez concrètement ces informations lorsque vous choisissez l’emplacement des places de stationnement pour les personnes à mobilité réduite. Par ailleurs, je demande également une politique de contrôle stricte pour lutter contre les utilisations abusives des places de stationnement réservées, afin qu’elles ne soient utilisées que pour les personnes qui en ont besoin. »